Canalblog c'est fini. Me voilà partie sur Over-blog ^_^

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Ca y est, il fait encore jour quand je rentre chez moi à 18h.. enfin disons que c'est moins la nuit noire ! Les températures elles, restent basses. Pas de neige à la maison mais du givre tous les matins. Ce qui ne m'a pas empêché d'aller faire les soldes et de chauffer la carte bleue de maman ! De bons achats utiles (jeans, sous-vêtements et un manteau), suivie d'une séance ciné avec une amie. Bon WE en somme.

Le début de semaine est dur, comme tout le temps. Oral d'anglais cet après-midi, qui à mon avis c'est relativement bien déroulé. Handball demain matin, jeudi sortie à un salon de l'orientation avec le lycée et vendredi soir réunion parents-profs. Et le WE occupé par mon cousin et sa fiancée qui viennent nous voir. De jolis choses en prévision !

Sinon.. ma prof de lettres a changé. Une nouvelle remplaçante a pris la place de celle qui nous faisait cours depuis septembre, notre vraie prof devant revenir après les vacances de février (lourde opération !). C'est dommage, j'adorais celle qu'on avait avant.. Ces piercings au tragus et au cartilage, ses longs cheveux châtains, ses lèvres bien dessinées, la finesse de sa taille, la manière dont ses Levis mettait ses fesses en valeur, sa jolie voix, son comportement plus qu'adorable lorsqu'elle parlait de livres, tout ça dans le corps assez petit d'une jeune femme qui devait avoir guère plus de 26. Oui, j'avais flashé sur ma prof de littérature ! Et où est le mal de se faire plaisir pendant qu'on apprend ? ;-)

Finie la déprime, le faux moral au beau fixe, je me suis reprise en main ! Maintenant je bosse, je me remet à manger correctement et non plus me goinfrer, je laisse l'ordinateur et je me remets à écrire. Diantre, cela m'a manqué plus que je ne le pensais !

Du temps, du temps, donnez moi du temps. Enfin pas qu'il m'en manque vraiment, juste que je l'utilise mal. Mais ça y est c'est décidé, je me recentre. Sans parler de cure d'auto-amélioration (la dernière n'a pas fonctionné, un bel échec en vérité), je me reconcentre et arrête de faire n'importe quoi. J'ai réussi mon premier trimestre mais rien ne me garanti que je vais continuer, et sans travailler on n'arrive à rien. C'est du moins ce que je me dis pour rester motivée. Quoique c'est peut-être un bien grand mot.. disons que je m'oblige à l'être, pour voir sur cette fameuse lettre que je recevrais début juillet la mention "Bien". C'est un but que je me fixe, car sans cela je me laisserais aller.

Les fêtes ont été agréables, en famille pour Noel et entre amis le 31. J'ai d'ailleurs fini dans un bel état... Diantre, les cocktails et moi c'est une passion qui devrait se freiner quelque peu. Vacances agréables et toujours trop courtes, mais reprise pas trop pénible. J'ai connu pire. D'autant plus que je n'ai que quatre semaines de cours jusqu'aux prochains congés, étant donné que je pars en Italie (Toscane) le 4 février avec mon lycée. Espérons que le soleil là-bas soit plus chaud qu'ici. Parce que oui, il fait du négatif dehors. Il neige et il gèle par conséquent. Mais les transports scolaires fonctionnent toujours !

Enfin, pas grand chose à raconter. Petit article en vitesse, comme ça en passant.

Peut-être un dernier détail : en regardant mon ange ce matin, ce que j'avais occulté durant deux semaines m'est revenu en plein dans la face. Et ce n'est pas plaisant.

Oh, et bien sûr, meilleurs voeux à toutes et tous !

Je prends le temps pour écrire un article comme j'aime le faire. Un petit message de sentiments.

J'avais décidé, en début de semaine et ce de concert avec Mag, de commencer une cure d'auto-amélioration. Nom qui en fait n'a pas grand-chose à voir avec le principe, pour tout dire il m'est venu d'une BD de Garfield que j'ai lu aux latrines (donner ou ne pas donner de détails ?). Clairement, cela consiste à se sortir de ma déprime et à me reconcentrer. Parce qu'en ce moment je ne fais vraiment rien, je reste à geeker (comprenez : rester devant l'ordi ou la TV) et à glander. Comme dit plus tôt, j'ai la chance que mon travail scolaire n'en soit pas affecté pour le moment. Mais je sais que cela ne durera pas. J'ai de la chance, elle passera et je me retrouverai sans rien. Donc voilà. Je me suis forcée à redevenir gaie, à rire, à être polie, à jouer le rôle de l'amie fidèle et dévouée à ses proches qui n'a pas de soucis et qui est prompte à dénouer ceux des gens qui l'entoure. Ca marche. En jouant de la sorte, j'oublie un temps mes pensées et me mets entre parenthèses, le temps de la journée. Après c'est une autre affaire. On ne peut changer comme ça un état d'esprit. Mais je considère véritablement que les autres n'ont pas à en patir. Ma mauvaise humeur ne concerne que moi. Je me tais, souris et regarde les gens faire sans m'investir. C'est toujours comme ça. Je me contente d'observer, sans prendre part parce que ça ne me touche pas. Je ne me sens pas visée par ce qui se passe, tant pis pour moi.

Les vacances de Noel débute vendredi soir. Je n'ai pas trouvé mes cadeaux.. c'est compliqué de savoir quoi offrir à qui ! Mes parents veulent que je complète la liste de choses que j'ai demandé pour Noel, c'est essentiellement des livres et des DVDs. Me dites-pas qu'ils ont tout acheté ? Cela m'étonnerait fort. J'ai demandé des séries de mangas de plusieurs tomes.. Les journaux d'Anais Nin qui sont au nombre de dix.. Des saisons de séries.. ils n'ont pu tout acheter. "Tu as bien envie de quelque chose ?" a demandé papa. Ben non. Je ne manque de rien de particulier. De plus j'aime bien les surprises. A la limite si vous me payez un tatouage.. Ou une des ses robes vue sur un site Internet. Mais non, je ne veux rien de particulier.

Si, payez Mag pour qu'elle vienne pour le jour de l'an. Ca se serait sympa. Ou achetez moi un duplex à Lyon pour mes études l'an prochain. Ou faites chanter le correcteur pour qu'il m'accorde le Bac d'office. Ou payez moi un voyage à Sapporo (parce que Tokyo c'est bien trop pollué).

Bref. Il pleut, il fait froid, je ne dors pas beaucoup mais Noel approche. Ca me réjouit parce que ça veut dire que la famille va se réunir, et que ma cousine va revenir de Bolivie pour passer les fêtes avec nous. Un jour il faudra que je leur dise, que je suis lesbienne. Je ne sais pas comment ils vont le prendre. Ma mène me sort souvent le couplet comme quoi même si je ne veux pas d'enfant, si un jour je tombe enceinte je serais enceinte que je l'ai voulu ou pas. Dans ces instants je rigole, parce que je ne pourrais tomber enceinte d'une fille. Mais elle ne le sait pas. Dans un sens je trouve ça grisant d'avoir un secret et de pouvoir rire à leur insu. Je suis encore bien puérile malgré ce que veulent me faire croire les adultes en me disant que je deviens grande. Peut-être oui, mais comme dit Alizée dans sa chanson : "j'ai pas vingt ans, moi, j'ai le temps".

En attendant je lis Junjou Romantica et regarde Queer as folk, en priant recevoir les DVDs de the L word à Noel.

Bisous à tous

Que fais-je ? Je perds le contrôle de ce blog. Je ne prends plus le temps d'écrire. A vrai dire, je ne prends plus le temps de rien faire. Mais ça ne va plus.. J'aime vraiment cet espace et voilà que je le dénigre totalement.

J'ai une baisse de morale. Je n'ai plus de motivation, si bien que je laisse mon travail scolaire s'accumuler. Je n'arrive vraiment pas à me mettre à travailler correctement, mon esprit divague et je finis par avoir en horreur mon bureau (à noter que mon ordinateur ne se trouve pas sur mon bureau, sinon ce serait la catastrophe). Mes notes ne diminuent pas pour autant, j'ai de la chance de ce côté là. Mais je suis un peu débordée.. ceci dit même sous la pression je ne me presse pas d'avantage. Me mettre des claques n'arrange rien au problème.

Je crois que j'ai besoin d'air. Les vacances de Noel sont bientôt là, vendredi prochain à vrai dire. Et Noel pour moi signifie revoir ma cousine qui est partie en Bolivie travailler avec une ONG. Parce que les mails c'est pratique, mais ça ne la remplace évidemment pas.

Mon futur proche s'annonce donc plutôt joyeux. Je me réjouis, certes, mais je continue à broyer du noir. Le truc c'est que je ne vois pas la raison. Ca me rappelle le sketch de Florence Foresti sur les femmes : "j'ai pas boudé aujourd'hui.. je bouderais bien pour rien !". Ca me fait rire en y repensant.

En fait si je ne poste pas plus, c'est que ma vie est assez monotone et ne vaut pas la peine d'être contée en ce moment. Plus d'inspiration et une flemme constante. Mais bon, je veux me reprendre en main, quitte à surjouer et forcer mes sourires et ma bonne humeur. Personne ne saura rien, comme d'ordinaire. C'est drôle de voir que même son entourage proche ne se rend pas compte de ce que l'autre peut ressentir. En philo, on dit qu'autrui ne voit que le personnage que l'on joue à être, son rôle social et que même en famille, on ne peut jamais vraiment ce voir tel que l'on est vraiment (si tant est que cela soit possible).  C'est affreusement vrai, et du coup quand je vois ça avec moi, je me demande si moi-même je ne passe pas à côté de gens qui vont mal et que je pourrais aider.

Me voilà, depuis 7h10 ce matin, âgée de dix-sept années.

A la question : qu'est-ce que ça fait ? Comme d'hab, je réponds rien. L'an prochain peut-être que le sentiment sera différent avec la majorité, mais là c'est une journée comme les autres, à part le fait qu'on reçoit pleins de cadeaux :)

Un sac et un porte-monnaie Monsieur Jack (cf Tim Burton), un assortiment collier/bracelet/boucles d'oreilles étoiles, un Tshirt violet, des produits de corps au chocolat et une bague Morgan (un anneau large, gravé de "je t'aime" en italien, français, anglais et grec).
Et des tonnes de textos également, donc le premier à minuit dix.

Ca fait plaisir toutes ses attentions. Mais je trouve ça dommage que parfois, cela n'arrive que ce jour-là. On devrait tous les jours pouvoir avoir une pensée pour ceux qu'on apprécie, et le leur dire principalement. J'aime trop ces preuves d'affection.. et j'ai la chance d'avoir plusieurs personnes qui me rappellent régulièrement que je compte pour elle.

Ceci dit je déteste prendre de l'âge. Je sais bien sûr que je suis pas sortie de l'auberge.. au bout d'un moment je ne le fêterais plus du tout je crois.

- épreuve de bac en sport ce matin. Matière : badmington. J'ai gagné mes deux matchs, dont un contre une de mes amies. C'est pas évident quand même d'être en compétition avec un proche ! On aura les résultats en juillet. Avec le reste. Donc faut attendre... sadiques.

- j'ai récupéré mes lunettes. Ca fait du bien, mais en même temps bizarre. J'avais oublié ce que ça faisait, de voir tout en relief et tout net. Un peu de temps pour se réaccomoder fut nécessaire. Ceci dit, je n'ai plus mal à la tête, ce qui est un bon point.

- demain c'est mon anniversaire. Je déteste mes anniversaires, et paradoxalement j'aime le fêter. Parce qu'ainsi je peux réunir plusieurs personnes qui me sont chères et passer du temps avec eux. J'aimerais aussi une fois au moins avoir une fête surprise.. Mais c'est pas demain la veille.

Autrement rien à dire de particulier. Mon humeur est égale à la normale, je ne suis pas malade malgré le froid intense qui règne dans mon petit patelin. La neige tombe mais ne s'accroche pas. Mes cheveux sont impossibles à coiffer. Je ne dors pas beaucoup et je ressens les effets de manque. Et j'ai pris du poids.

Hallelujah

Arrache-moi les yeux, Que je ne puisse plus voir
Arrache-moi les mains, Que je ne puisse toucher
Arrache-moi les ongles, la douleur jusqu'au bout bout des doigts
Arrache-moi le cœur, Que je ne puisse plus avoir peur
Arrache-moi la tête, Que je ne puisse savoir
Arrache-moi les oreilles, Que je ne puisse t'entendre
Arrache-moi les... La douleur jusqu'au bout de moi
Arrache-moi le cœur

~

Cette possibilité de tout pouvoir oublier et ne pas ressentir serait une solution de facilité à laquelle j'apprécierais céder. Tout simplement empêcher mon regard de s'adoucir à ta seule vue. Que mon coeur ne trépigne plus. Que ton odeur sorte de ma tête, qu'elle cesse de me hanter et de me faire réagir s'il t'arrives de passer trop près. Que j'arrête de vouloir tuer celles à qui tu souries et avec lesquelles tu ris.
Et même lorsque je pourrais avoir l'occasion de te parler, je laisse filer la chose.
Parce que ton regard vert d'eau n'est pas soutenable et que ma moindre tentative de le soutenir balaye dans ma tête la moindre trace de raison. Tout simplement venir, te prendre dans mes bras et te dire bonjour contre ton oreille. Te sentir autour de moi et contre moi. Parce que certes je t'aime passionément, que personne d'autre n'a eu la place que tu as occupé et que tu occupes encore, mon Ange.
Je ne veux plus bondir dès que j'entends une autre t'appeler par ce surnom que je t'avais trouvé, un jour où j'étais avec toi et où tu m'a souris en me disant que cela te plaisait et que tu étais contente. Je voudrais te provoquer, te faire réagir, n'importe quelle action qui me permettrait d'arriver à te parler correctement et directement. Te voir t'énerver.. Juste savoir qu'encore un peu je peux avoir une influence sur toi.
La moindre entente de ta voix, même quelques notes, est pour moi plus difficilement soutenable que la vue de l'un d'eux dans le plus strict appareil.
Pardon si je te fuis, je ne parviens pas à demeurer près de toi sans broncher. Tu ne sais l'effet que tu me fais, et j'en suis l'unique responsable.
La lâcheté est un défaut répréhensible.
Mon Ange, sans toi rien n'a plus jamais été pareil.
Seule elle sait me faire relever la tête..

Je peux enfin respirer. Les examens sont finis, et jusqu'au vacances de Noël ça devrait être plutôt calme au lycée. Ca fait du bien.

Je pense très souvent à l'année prochaine en ce moment. L'an prochain je déménage, ne pouvant faire les études que je désire aux alentours de chez moi, j'irais m'établir à Lyon en appartement avec une ou des amies (ce n'est pas encore bien définis). Les choses vont changer. Encore dépendante de papa/maman au moins d'un point de vue financier, mais plus libre quand même. J'ai hâte, et en même temps quitter le monde dans lequel je suis établi depuis bientôt dix-sept ans fait un peu peur. Comme tous ceux qui en sont passés par là bien sûr. Mais mon impatience couvre largement cette inquiètude. Le début d'une véritable indépendance qui ne fera que se renforcer au fil des ans. La machine est lancée.

Mais j'ai encore un peu de temps pour penser à tout ça ; )

Qu'on se le dise, j'apprécie la compagnie masculine. Que les gens se mettent dans la tête que ce pas parce qu'on est lesbienne qu'on ne veut plus rencontrer de garçons. Le soucis c'est que les amitiés filles/garçons tournent parfois dans un sens qu'on ne souhaitait pas forcément. Dans mon cas, là, j'en ai assez. Plusieurs de mes amis proches de sexe dit dominant m'ont fait des avances. Dont l'un d'eux que j'ai vu grandir, de deux ans mon cadet, et dont je me suis toujours occupée comme une grande soeur parfois un peu trop possessive. Et bien quand celui-ci vous dit qu'il veut "te rouler une pelle" (dixit le jeune homme), ça fait bizarre.. Déjà pour le vocabulaire, et ensuite parce que vous sentez bien que quelque chose s'écroule. J'y croyais moi, peut-être trop naïvement mais j'y croyait à ces amitiés. Et je ne penses pas non plus avoir fait quoique ce soit pour qu'elles dérivent. Trois fois qu'on me fait le coup, trois fois que je réponds non car avant toutes choses il s'agit de garçon, et ensuite ce sont des amis, voire des frères pour deux d'entre eux. Alors je le dis, je ne comprends décidément pas les hommes. On dit les femmes compliquées, mais il n'y a pas que nous. Je ne suis jamais arrivée à en cerner un... Et quand ils vous tombent tous dessus en même tems, il y a de quoi être perdue. Il y a vraiment des moments où je les éradiquerait tous, rien que pour le regard qu'ils peuvent nous lancer et que je trouve si incongrue. Mais lorsque je fais la connaissance de l'un d'entre eux qui est sympathique, avenant et qui n'a pas l'air de flirter, je suis contente de voir que je me trompe et que je peux m'en faire un ami. Malheureusement, ça finira toujours par déraper. Et on perd un ami que l'on croyait fiable et sans ambiguité. Je ne comprends pas les hommes, et à quelque part, je me dis que ça m'est égal car je n'aurais pas à vivre ma vie avec eux, même s'il est impossible que je n'en sois pas entourée quand même. J'aimerais assez être tranquille, s'il vous plaît